Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
À notre époque, le chef d'orchestre Pierre Morhange apprend la mort de sa mère. Après l'enterrement, il reçoit la visite inattendue d'un de ses anciens camarades de classe, Pépinot, qu'il n'a pas revu depuis une cinquantaine d'années. Ce dernier lui apporte le journal de leur surveillant, Clément Mathieu.
En 1949, Clément Mathieu est un professeur de musique au chômage. Il accepte un emploi de surveillant dans un internat, le « Fond de l'Étang », où sont placés des garçons difficiles. Rachin, le directeur, fait régner une discipline de fer et son mot d'ordre est : « Action, réaction ! ». Dès qu'un élève commet une faute, il est puni sans pitié. Devant sanctionner dès son arrivée celui qui a piégé la porte de l'infirmerie et blessé l'homme à tout faire, Mathieu se rend compte que les enfants ont davantage besoin de compréhension et de liberté. Il parvient à obtenir l'autorisation du directeur de former une chorale à partir de sa classe.
L'histoire va être l'occasion de confronter deux visions de cette école : le directeur qui veut de la discipline et Mathieu qui cherche par la chorale à donner un but aux enfants. Mathieu échouera avec Mondain, un jeune confié à l'internat par un psychiatre, et que Rachin accusera à tort du vol d'une grosse somme d'argent appartenant à l'établissement et qu'il renverra.
Cependant, le directeur doit composer avec ses bienfaiteurs, dont une comtesse qui participe au financement du pensionnat. Elle a entendu parler de la chorale et souhaite l'entendre avec ses amis. Mathieu va ainsi pouvoir montrer la réussite, notamment faire entendre la voix de Morhange, un garçon renfermé et buté face aux adultes, mais talentueux vocalement.
Alors que le directeur est près de recevoir tous les honneurs dont Mathieu est seul responsable avec les enfants, au début de l'été, un incendie ravage une partie de l'internat (on comprend, en voyant Mondain roder dans les parages avec sa cigarette, que c'est lui qui est l'origine du sinistre).
Heureusement, les enfants n'étaient pas dans le bâtiment lors de cet incendie. Mais le directeur cherchant la moindre occasion pour se débarrasser de Mathieu, il le renvoie sur le champ. Le surveillant quitte alors l'école, pensant que les enfants ne penseront plus à lui, mais reçoit de la fenêtre de sa classe une pluie d'avions en papiers sur lesquels les élèves expriment leurs remerciements et lui souhaitent une bonne vie.
Autour du film
Le film est un des plus gros succès de l'histoire du cinéma français, aussi surprenant qu'immédiat avec ses huit millions et demi d'entrées en dix semaines d'exploitation.
Le film fut diffusé pour la première fois le 25 avril sur France 2 et avait rassemblé 11,5 millions de personnes devant la télévision.[1]
Il s'agit d'un remake du film de Jean Dréville, La Cage aux rossignols (1945) dans lequel participaient Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois.
La plupart des enfants ne sont pas des acteurs professionnels et ont été sélectionnés dans les écoles et collèges de la région de Clermont-Ferrand, sauf deux, Parisiens. Quant à Maxence Perrin, il est le fils de Jacques Perrin qui ouvre et clôt le film ; et Jean-Baptiste Maunier est membre de la chorale des « Petits chanteurs de Saint-Marc ».
Contrairement à La Cage aux rossignols, le film ne se conclut pas par une fin heureuse. Même si elle n'est pas tragique, elle laisse beaucoup de portes ouvertes sur le devenir des personnages : que ce soit pour Clément Mathieu (le « pion ») ou pour Pépinot, comme pour le devenir des enfants de la chorale.
Le succès du film doit beaucoup à la musique écrite par Bruno Coulais. En urgence, la production du film a publié les partitions. La chorale du film apparaît régulièrement dans des émissions de télévision depuis la sortie du film.
Le succès du film a provoqué en France un engouement pour le chant choral, notamment les chœurs d'enfants, redonnant un souffle à ces formations musicales qui tombaient en désuétude ; il a aussi permis au château de Ravel (lieu de tournage du film) d'acquérir une grande notoriété en triplant son nombre annuel de visiteurs.
Nominations
Oscars du cinéma 2005
Meilleure chanson originale pour la chanson : « Vois sur ton chemin »
Meilleur film en langue étrangère
BAFTA 2005
3 nominations
César du cinéma 2005
8 nominations
Récompenses
César du cinéma 2005
César de la meilleure musique
César du meilleur son
(Wikipédie)
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